On consulte rarement un psy par plaisir… Lorsqu’on souffre trop, que l’on finit par admettre qu’on ne peut pas s’en sortir seul, on peut être amené à demander de l’aide. La famille ou les amis peuvent apporter un soutien. Mais est-ce suffisant ? Ce qu’apporte un psy par rapport à vos proches, c’est justement qu’il ne vous connait pas, et ne connait pas vos proches. Ce que vous racontez au psy reste dans le cabinet, car le psy est tenu à la confidentialité (le code de déontologie des psychologues est accessible ici).
La paille et la poutre
Mais pourquoi raconter sa vie à quelqu’un qu’on ne connait pas ? Eh bien… connaissez-vous la parabole de la paille et de la poutre ? Autrement dit, avez-vous remarqué qu’on voit plus facilement les problèmes chez les autres qu’en soi ? Le psy a cette position professionnelle d’extériorité, et n’est pas là pour vous juger ou vous donner des conseils (voir Je veux des conseils). Le psy s’engage à être là pour vous aider à voir plus clair en vous-même.
La relation avant tout
Alors comment choisir son psy ? Parmi les plusieurs centaines de types de psychothérapies, comment s’y retrouver ? Surtout lorsque l’on ressent le besoin urgent de se faire aider (même si on y pense depuis longtemps) ? Un critère est beaucoup plus important que tous les autres : la relation de confiance qui se crée entre le patient et le thérapeute. Notre société est avide de technicité et d’outils en tous genres, mais pensez-vous qu’il existerait autant de types de thérapies si on avait trouvé LA technique qui marche ?
L’essence du processus thérapeutique, c’est la relation entre deux individus, dont un professionnel. La qualité de cette relation doit être le critère fondamental pour engager, et poursuivre, votre thérapie.
Lire également : Je veux un psy qui parle